Le Dr Conrad Murray a déclaré avoir réalisé une dernière injection de Propofol à Michael Jackson aux alentours de 10h40 le 25 Juin. Les secours ont été appelés au domicile de l'artiste à 12h21. Entre les deux s'étale un monde d'incertitudes... Si l'on en croit le document judiciaire dévoilé par la police, le médecin a quitté le chevet de l'artiste pendant 2 minutes, le temps d'aller aux toilettes, avant de revenir à ses côtés. Des relevés téléphoniques ont aussi montré que Murray avait passé trois appels d'une durée totale de 47 minutes avant de prévenir les secours.
Jusqu'à présent, ses deux premiers interlocuteurs avaient été identifiés : le Dr Arnold Klein et le cabinet de son avocat. Selon TMZ, le troisième est la compagne du Dr Murray. Le médecin l'aurait appelée entre 12h03 et 12h13.
Nicole Alvarez, la petite amie, aurait déclaré aux enquêteurs que cinq minutes environ après le début de leur conversation, elle a entendu Murray lâcher brutalement le téléphone et se mettre à pratiquer des manoeuvres de réanimation. Elle a précisé que rien n'indiquait que le médecin était au courant que quelque chose n'allait pas au début de leur conversation. Cependant, elle ne sait pas si Conrad Murray se trouvait dans la chambre de Michael Jackson au moment de l'appel ou s'il a simplement découvert, en retournant à son chevet au cours de la conversation, qu'il ne respirait plus.
Les secours ont été appelés 13 minutes plus tard.
Cela accréditerait la thèse défendue par Murray après la révélation du document judiciaire par la police : le médecin avait affirmé que la version des faits présentée dans le document ne s'appuyait pas en totalité sur son témoignage et présentait des divergences par rapport à ce qu'il avait dit aux enquêteurs. En effet, dans le témoignage de sa compagne, tout laisse à penser que les appels passés par le médecin l'ont été avant qu'il ne découvre la gravité de la situation, et non après avoir retrouvé Michael Jackson inconscient.
Cette théorie ne changerait en rien le fait que Conrad Murray aurait dû rester au chevet de l'artiste après l'injection mais pourrait, si elle concorde avec d'autres témoignages, atténuer sa responsabilité : en effet, laisser délibérément une personne inconsciente pendant plusieurs dizaines de minutes pour téléphoner constitue un cas grave de non-assistance à personne en danger dans le cadre de la relation patient - médecin. Laisser son patient seul et découvrir quelques dizaines de minutes plus tard qu'il ne respire plus relève de la négligence... mais limite la portée de la notion de "faute professionnelle", dans la mesure où Murray aurait appelé les secours assez rapidement après avoir découvert la scène et constaté l'échec de ses propres tentatives de réanimation.
Source : ElusiveShadow.com / TMZ
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